Quels tissus porter en hiver?

En hiver, il est possible de rester élégant tout en faisant face au froid et au vent. Bien que l’on préconise souvent de porter plusieurs couches de vêtements, cela nous rend moins libre de nos mouvements et l’on a donc l’impression d’être étriqué dans ses vêtements. Grâce à diverses matières sélectionnées pour leurs propriétés thermiques, vous resterez chic et à l’aise au quotidien.

La laine

La laine a l’avantage d’être un très bon isolant thermique qui emprisonne l’air, ce qui permet de garder la chaleur. Les mailles serrées sont tout particulièrement efficaces. On trouve toutes sortes de laines différentes comme la flanelle, le cachemire, le mohair, l’angora, l’alpaga ou le tweed. Comme elles sont très fines et très légères, Elles permettent de porter plusieurs vêtements sans pour autant perdre sa liberté de mouvements. Elles sont aussi douces que robustes.

Le velours

Plus rétro, le velours offre aussi une très bonne protection contre l’hiver : les fibres très serrées du tissu empêchent le froid extérieur de passer et gardent la chaleur à l’intérieur. C’est la matière idéale contre le vent, l’humidité et les basses températures. La preuve : c’est dans ce tissu qu’étaient coupés les pantalons des alpinistes il y a 50 ans !

Très géométrique, le twill a le mérite d’offrir discrétion et robustesse.

Que l’on soit à la campagne ou à la ville, il existe pour l’hiver une multitude de tissus solides dérivés des twills. Le twill ou serge est cette manière de tisser les fils qui fait apparaître de légères diagonales à la surface de l’étoffe. Il s’oppose à la toile, moins dense et plus aérée. Dérivés du twill avec un tissage à bâtons rompus, les chevrons représentent la quintessence même du tissu hivernal. Un fin peigné de ville à chevrons anthracite est idéal pour confectionner un costume habillé. Un chevron marron dans un tweed laineux s’avère tout aussi parfait pour une veste sport. Le chevron, que les Anglais appellent «herringbone», traduire arête de poisson, s’impose comme le motif typique des vestes à assortir aux pantalons de flanelle. D’un chevron à l’autre, les deux tonalités donnent beaucoup de profondeur. Très géométrique, jouant élégamment de la lumière, il a le mérite d’offrir plus de discrétion que les larges carroyages colorés chers à nos voisins d’outre-Manche. Auparavant, on trouvait également de nombreuses vestes réalisées dans un tissage jumeau du chevron: le grain de riz, similaire à un caviar mais disposé en quinconce.

Si le twill est d’un tissage dense et complexe, le drapier obtient une gabardine indéformable et solide, en laine ou en coton. Si cette gabardine est encore plus complexe, le tisseur aura un grain de poudre désormais exclusif au smoking. Les twills complexes donnent aussi une large variété de tissus sport aux côtes diagonales plus ou moins visibles, comme le whipcord idéal pour la chasse et les pantalons de ville. C’est un tissu très lumineux malgré ses couleurs de feuilles mortes, olive, brun et mastic. Autrefois, le cavalry twill était réservé aux pantalons et culottes de cheval, tout comme le bedford cord, tissu lourd présentant des côtes verticales similaires au velours. Avec un tel panel de draperies, vous n’avez que l’embarras du choix!

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